Devant une croissance galopante du nombre d’internautes chinois (137 millions de personnes pour 2006), le bureau politique du Parti communiste souhaite plus que jamais qu’Internet “représente le progrès social et la splendide culture traditionnelle de Chine“.
Devant la liberté d’un tel média, les autorités sont en alerte constante, surveillant ce réseau et ses effets sur la société sous l’argumentation des dangers liés à la pornographie et aux phénomènes de dépendance, sans préciser si la recherche du concept de liberté est admise.
Mais les idées semblent tout de même prendre forme lorsque que les média et groupes d’édition sont fortement sollicités à promouvoir les “produits culturels sains” en prenant la “responsabilité d’encourager le développement d’un système de valeurs socialistes fondamentales” face à certains contenus jugés décadents.
Dès le mois de janvier, le président Hu Jintao a appelé le parti à “purifier” la communauté Internet en pleine expansion.
A partir de juillet, les opérateurs de jeux vidéo sur Internet doivent mettre en place un système pour empêcher les mineurs de jouer plus de trois heures d’affilée.
Il est bien sûr évident que le contenu d’Internet connait des dérives immorales et dénuées de toute échelle des valeurs, qui doivent être absolument maîtriser par des autorités compétentes, mais il en demeure pas moins qu’il reste le plus formidable outil de communication que l’humanité est connu, où chacun contribue à l’enrichissement de l’autre, un véritable vecteur d’échange culturel et social à l’échelle mondiale, sans frontière, sans choix imposé et dicté.
La Chine nous montre un bien triste exemple de ce point de vue !