Face au développement important des réseaux locaux radioélectriques (RLAN), l’ARCEP, qui définit les conditions d’utilisation des équipements radioélectriques, a souhaité disposer d’informations concernant la situation pratique, notamment des hot spots, vis à vis de la réglementation relative à la protection de la santé.
Une évaluation des champs électromagnétiques générés par les matériels RLAN, principalement à la norme WiFi, a alors été réalisée par l’Ecole Supérieure d’Electricité (Supélec).
Elle porte sur les niveaux des champs électromagnétiques produits par les réseaux radioélectriques (RLAN) fonctionnant à 2,45 GHz afin de dresser un état –non exhaustif- des champs électromagnétiques produits à proximité, tant par les points d’accès que par les équipements
Il en ressort que :
“Pour des conditions d’utilisation conformes à la réglementation radioélectrique des RLAN, les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques définies dans le décret n° 2002-775 sont respectées pour tous les cas d’utilisation de matériels RLAN mesurés ou simulés dans le cadre de l’étude.”
Plus particulièrement ;
- “Dans des conditions d’utilisation spécifiques -matériel posé sur les genoux de l’utilisateur par exemple-, les mesures effectuées sur 8 équipements de modèles différents se sont toutes révélées inférieures à la restriction de base (DAS) du décret du 3 mai 2002 ;
- au-delà de quelques mètres la contribution d’un équipement WiFi devient négligeable et il est très difficile de la distinguer dans le bruit ambiant ;
- la décroissance rapide entraîne qu’en utilisation normale, avec une distance de l’ordre de 1 m entre chaque antenne de portable, il n’y a pas d’effet cumulatif : seule compte l’exposition de l’utilisateur au champ généré par son propre équipement radio“.
Supélec précise dans sa conclusion que ces différentes études “donnent une photographie d’un certain nombre d’équipements à un moment donné, dans des configurations d’utilisation, contrôlées grâce à des outils informatiques, et des conditions de mesures radiofréquences adaptées pour WiFi dans l’attente d’une normalisation –en cours- de la méthodologie.
Elles correspondent à des situations extrêmes en termes d’exposition des personnes, en particulier lorsque le micro-ordinateur transmet des données en permanence.“
Dans un souci de transparence et d’information ouverte, l’ARCEP a décidé de rendre publique cette étude.
Pour la lire, c’est ici : Etude « RLAN et Champs électromagnétiques » : synthèse des études conduites par Supélec