Apple est souvent la cible de critiques concernant l’impact environnemental de ses produits notamment l’aspect durable où les possibilités de réparation sont limitées. Selon iFixit, Microsoft ne ferait guère mieux pour ne pas dire pire avec sa derniere génération de tablette tactile, la Surface Pro.
Nos confrères ont procédé à un démontage en règle de la dernière tablette de chez Microsoft, la Surface Pro. Cet exercice permet de découvrir en détail la configuration matérielle utilisée mais aussi d’appréhender une donnée rarement mis en avant, le « taux de réparabilité ». Ce terme représente les qualités d’un appareil à subir de façon simple et rapide une intervention suite à une panne afin qu’il puisse continuer à fonctionner. Il cache aussi un aspect de « qualité de recyclage » puisque la simplicité ou non du démontage à des conséquences financières lors d’une mise au rebut.
Microsoft semble, avec sa Surface Pro, atteindre des sommets dans l’impossibilité de réparation au point que sa note finale sur ce critère est de seulement 1/10 ce qui en dessous du score de l’iPad (2/10). L’explication touche à la pratique de proposer un ensemble de composants entièrement soudés les uns aux autres ce qui ne permet pas leur remplacement individuel. La Surface Pro dispose tout de même d’une batterie non solidaire ainsi que SSD amovible. Cependant la manipulation n’est sans risque notre iFixit.
Au final, la question est de savoir pourquoi à l’heure où l’écologie et le développement durable sont des réalités dont nous ne pouvons plus faire abstraction, un tel retour en arrière à lieu ? La réponse s’oriente vers la recherche d’un design toujours plus fin…