L’organisme écologique GreenPeace vient de mettre en ligne sa 8ème édition de son guide « Pour un Hi-Tech responsable » et parmis les 18 plus importants fabricants mondiaux notés seul Sony Ericsson et Sony obtiennent la moyenne. Nintendo finit encore bon dernier.
Avec cette nouvelle édition, de nouveaux critères plus sévères concernant la gestion des substances toxiques et des déchets électroniques, ainsi que la prise en compte des économies d’énergie et des enjeux climatiques font leurs apparitions et redistribuent les cartes du classement
Cette nouvelle série de critères reflétant les enjeux énergétiques et climatiques évalue la performance climatique des 18 entreprises en fonction de leurs engagements dans les processus politiques et de leurs réalisations concrètes. Greenpeace souhaite ainsi mettre en avant l’introduction d’objectifs contraignants de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le processus post-protocole de Kyoto en espérant que ces entreprises s’engagent à réduire concrètement les émissions issues de leurs propres sites.
“Nous attendons des e-entreprises innovantes qu’elles assument un leadership dans la lutte contre le changement climatique en réduisant à la fois leurs empreintes carbone directe et indirecte ! ” commente Zeina Al-Hajj, de Greenpeace International.
“Cette nouvelle édition redessine le paysage du Guide pour une hi-tech responsable et offrent un portrait plus complet des actions des entreprises en faveur de l’environnement. Les trois grands défis environnementaux que doit relever ce secteur sont maintenant pris en compte. Principe de précaution, recyclage et réduction de l’impact climatique constituent le triptyque du verdissement des TIC.“
Sony Ericsson s’impose en tête du classement pour ses réalisations en matière d’élimination des substances toxiques en supprimant les composés d’antimoine et de béryllium et les phtalates des modèles commercialisés depuis Janvier 2008. Sur le critère énergie, l’entreprise réalise un bon score car l’ensemble de ses produits dépasse les exigences du standard Energy Star ce qui compense sa faiblesse sur tous les autres critères « énergie ».Côté recyclage par contre, le score est très faible avec un taux de recyclage déclaré de 1 à 13 % par Sony Ericsson.
Nintendo conserve sa dernière place avec un score pitoyable de 0,8 points, plombé par un zéro pointé sur les critères de recyclage de déchets.
Dans la partie substance chimique, l’entreprise interdit les phtalates. Nintendo s’est également engagé à réduire ses émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre de 2% chaque année par rapport à la précédente.
Enfin ex-aequo en terme de score avec Sony-Erricson, Sony arrive deuxième de classement grâce à ses résultats plus faibles sur le critère « substances chimiques ». Greeanpeace souligne toutefois que Sony commercialise des modèles partiellement exempts de PVC et de RFB, notamment 3 modèles de caméras vidéo et plusieurs modèles de PC VAIO, de « Walkman », de Camcorder et d’appareils photos numériques.
Sur les critères « déchets », Sony est apprécié avec son soutien à la Responsabilité Individuelle du Producteur (RIP) et à la mise en place de programmes volontaires de reprise et de recyclage des déchets issus de ses produits. Malgré des faiblesses en matière de performances énergétiques, l’association écologique met en avant que Sony s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et utilise une part d’énergie renouvelable (1,02%).
Pour lire ce 8ème guide en francais, c’est ici : 8e édition du guide pour une hi-tech responsable
Le but de Nintendo : VISER le négatif :kill
🙂