Dans le monde de l’informatique professionnel, les Datacenter représentent un secteur important dans la quête aux économies d’énergie.
Avec un développement en pleine croissance, leur nombre croît et la demande énergétique aussi. Il existe différentes solutions pour optimiser leur fonctionnement comme l’utilisation d’alimentations à haut rendement, l’exploitation de processeur basse consommation, la mise en place de la technologie de virtualisation ou encore la surveillance accrue des besoins en énergie et en refroidissement avec la mise en place de capteurs afin de fournir le juste besoin en fonction de la demande.
Justement, sur la question du refroidissement, Google vient de rompre avec l’utilisation très répandue de salles climatisées, source gargantuesque de consommation d’énergie. Un Datacenter situé à Saint-Ghislain en Belgique prend le pari de pouvoir assurer son refroidissement grâce à l’air libre. Un choix afin de diminuer la consommation électrique globale du système et par la même occasion réduire ses coûts de fonctionnement.
Pour arriver à ce résultat, le géant de la recherche s’appuie sur de précieuses données météorologiques qui stipulent que dans cette belle contrée de Saint Ghislain les conditions de températures permettent d’assurer un refroidissement acceptable durant la quasi-totalité d’une année. Selon les estimations, la température normale d’un centre de données se situe aux alentours de 26 °C et la zone géographique choisie par Google présente des températures comprises entre 19°C et 21,5 °C en été. Les ingénieurs tablent sur seulement 7 jours de restriction où les températures dépasseront le seuil limite.
Dans ces conditions, il n’est pas prévu de refroidissement de secours et le centre sera tout simplement arrêté. Sa charge de travail sera alors transférée à un autre centre de données.
Nous pouvons que nous réjouir d’une telle initiative mais il ne semble pas qu’elle fasse l’unanimité auprès de certains experts. L’absence d’un contrôle de l’air ambiant présente de nombreux risques comme par exemple la possibilité d’avoir un taux humidité trop important susceptible de nuire au matériel. Par d’autres, les risques connus d’un tel choix de refroidissement est encore trop important pour pouvoir vraiment intéresser un grande nombre d’entreprise.
Source : datacenterknowledge.com