Durée de vie minimum, une information capitale pour le consommateur

Sommes-nous sensible à la durée de vie des produits que nous achetons ? Selon l’étude “les effets de l’affichage de la durée d’utilisation des produits sur les consommateurs“, il existe bien un lien direct. Il est même jugé comme “manifeste” entre l’affichage de la durée de vie des produits et le comportement des consommateurs.

Durée de vie, l’obsolescence programmée est condamnée

Les conclusions évoquent un phénomène net et quasiment indiscutable. Le consommateur européen condamne l’obsolescence programmée. La progression des ventes des produits labellisés « durables » est décrite comme « spectaculaire ». Elle se chiffre à 128 % pour les valises et 70 % pour les imprimantes par exemple. Le phénomène est moins important avec les smartphones où la hausse est de 41 %.

Il est constaté que l’importance du caractère durable apporté par le consommateur est proportionnelle au montant qu’il est prêt à débourser, ce qui est assez logique. L’achat d’un appareil cher sous-entend du « haut de gamme » capable de durer dans le temps.

L’enquête montre que 9 participants sur 10 se déclarent être disposés à payer plus cher pour avoir une augmentation de l’espérance de vie de l’appareil. Le montant évolue avec le PIB du pays.

Informatique, l’espérance de vie a-t-elle un sens ?

Tout ceci dévoile que l’affichage sur l’étiquette ou encore l’emballage du produit de sa durée de vie a un important impact dans les choix du consommateur. La notion de durabilité est par contre plus complexe en informatique. Si un lave-vaisselle peut faire son travail sans panne durant plusieurs années, cela devient plus problématique dans le domaine de la High Tech.

Si nous prenons une carte graphique, il y a une différence entre sa durée de vie matérielle (avant une panne) et la durée de vie de son utilisation… Est-ce qu’une solution âgée de 5 ans peut encore répondre aux besoins des joueurs d’aujourd’hui où le Full HD et Full Option sont très appréciés ?