L’informatique pollue, ceci est une évidence. En mettant de côté l’aspect fabrication, les actions d’un utilisateur lors de l’utilisation de son PC, son Smartphone ou tout autre terminal numérique a une influence sur la demande énergétique et donc les rejets de CO2. Par exemple le simple fait de cliquer sur le « j’aime » de Facebook a un impact environnemental.
Dans un article, Technology Review s’est intéressé aux besoins énergétiques du fonctionnement d’un réseau social comme Facebook. Cette information n’est pas facile à trouver car la firme reste discrète sur la question.
Facebook c’est 250 millions de photos téléchargées par jour.
De façon générale, les « fermes » de données représentent environ 1,3% de la demande énergétique au niveau mondial. Facebook a connu une croissance très rapide.
Il fait désormais face à plus de 250 millions de téléchargements de photos par jour et plus de deux millions de « j’aime » et commentaires chaque minute.
FaceBook : Des choix stratégiques discutables.
Assez loin de prérogatives environnementales, sa demande énergétique est un cœur d’une stratégie de développement car les coûts financiers en jeu sont importants. Ce n’est pas pour rien que la firme a inauguré un centre de données eco-énergétiques à Prineville en Oregon, affichant une gourmandise 38% plus faibles que les installations classiques de l’entreprise, ou encore qu’elle s’est offert les services de Bill Weihl, « héros de l’environnement » selon le magazine « Times ». Il participe à de futurs projets de centres de données en Caroline du Nord et en Suède qui exploiteront des installations l’Hydro-électricité..
Cependant même en considérant le centre de données de Prineville, les chiffres sont impressionnants avec une capacité de 28 mégawatts soit autant que les besoins d’une population de 26 000 personnes du comté de Crook.
De plus, le choix d’une production au charbon fait grincer les plus importantes organisations écologiques de la planète et il a fallu du temps pour observer un rapprochement de Facebook et Greenpeace sur la question.
Facebook : Un developpement futur plus Green !.
Lors d’une interview, Bill Weihl a déclaré que pour le moment il n’était pas possible de révéler les besoins énergétiques de l’entreprise. Il rajoute cependant qu’elle souhaite devenir plus transparente sur la question. Un plan d’action est en cours afin de déterminer ce qu’il est possible de divulguer et comment le faire.
Il note que depuis l’affaire Greenpeace, Facebook ne souhaite plus d’affrontement, ceci n’est pas bon pour son image de marque. Ces futurs choix stratégiques se feront dans un esprit plus responsable avec l’exploitation d’énergie renouvelable. Elle abandonne en partie son unique désir d’avoir des centres de données très performants en s’orientant progressivement vers la Green-IT.
Ceci ira de ses propres installations jusqu’aux services proposer par son réseau. Après une application pour partager ses économies d’énergie, Facebook souhaite continuer dans cette voie. L’idée est de mettre en place de nouveaux services afin d’accroitre l’efficacité énergétique, le taux de recyclage et d’autres objectifs de développement durable des utilisateurs du réseau.