Greenpeace vient de publier la troisième édition de son classement « Cool IT ». Cisco, Ericsson et IBM sont en tête du classement.
L’association écologique est déterminée à mettre en avant les grands noms du marché de la High Tech sur les questions d’environnement. Elle multiplie les classements soulignant les efforts entrepris et après le « Pour une High Tech responsable » voici "Cool It".
Ce classement des 15 plus grands acteurs IT vise à souligner les politiques mises en place afin d’abaisser l’impact environnemental de leur activité et ainsi lutter contre le réchauffement climatique, si ce dernier est bien sûr une réalité… cette question est d’actualité mais absolument pas un motif de vouloir bien faire, ceci se doit d’être un devoir.
Green IT : Cisco, Ericsson et IBM en tête du classement.
Pour ce troisième classement, Cisco, Ericsson et IBM se placent en tête avec les meilleures notes sur un barème global de 100 points. Les principaux critères d’évaluation touchent de nombreux domaines pour juger de la véracité et de la cohérence des démarches pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Politique personnelle, plan d’action de mesure, objectifs et engagements, capacité à proposer des solutions, attachement à véhiculer cette notion et engagement de l’entreprise en faveur du respect de l’environnement sont retenus.
Cisco se place numéro 1 (62/100) avec le développement de réseaux intelligents « smard grid » afin d’optimiser les consommations électriques et ainsi lutter contre le gaspillage. Les émissions de gaz à effet de serre sont alors minimisées. En parallèle, la firme a fourni des efforts dans la recherche et la mise en place de solutions pour diminuer l’empreinte des entreprises.
Ericsson arrive second avec une note honorable de 53/100. La firme est félicitée sur ses engagements à diminuer de 40% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2012. Elle se démarque aussi dans l’élaboration et le déploiement d’une méthodologie afin de mettre sur pied des Cycles de Vie stricte (LCA – Life Cycle Assessments) de ses produits et solutions tout en s’attardant à proposer à ses clients une solution pour diminuer leur empreinte carbone.
Green IT : Google doit apporter une cohérence dans ses démarches environnementales.
Enfin, IBM ferme ce trio de tête avec un score de 42/100. Greenpeace a nettement appréciée sa campagne "Smarter Planet".
HP se place quatrième à 1 point seulement d’IBM tandis que Google est l’exemple même d’une firme qui ne dispose pas d’une cohérence dans ses démarches environnementales aux yeux de l’association écologique.
D’un côté, l’outil PowerMeter "apporte une véritable information sur le consommation d’énergie en temps réel permettant aux consommateurs de prendre des mesures et de réduire la consommation d’énergie. Il fait également preuve de la promotion des politiques solides pour exiger des services publics pour rendre les données des compteurs intelligents disponibles en temps réel " souligne Greenpeace. Il représente donc un moyen efficace de connaître son ennemi pour mieux le combattre.
De l’autre, Google ne se fixe aucun objectif de réduction des émissions, pas plus qu’il ne souhaite communiquer ou divulguer ses propres émissions. En clair, nous sommes face à une entreprise capable de développer et de proposer des outils de mesure des dépenses énergétiques mais qui ne les utilise pas ou du moins ne communique pas sur ses propres ambitions. Une position bien difficile pour véhiculer aux yeux des ses partenaires l’idée de mettre en place des plans d’abaissement de l’empreinte carbone.
Green IT : Certains actueurs Japonais ne jugent pas nécessaire de s’y attarder.
Dell, Intel, Nokia ou SAP, qui ne dépassent pas les 30/100, ont encore des efforts à faire en matière de mesures, d’outils et de politique sur ces questions. Enfin, Toshiba (22/100), Sharp (10/100), Sony (16/100) et Panasonic (14/100) ferment la marche. Le classement de Greenpeace pointe du doigt de nombreux constructeurs japonais dont la notion de Green-IT n’est pas prise en compte ni d’actualité.
Source : Greenpeace.