Dell a subi, à son siège social d’Austin au Texas, l’assaut de quatre activistes de Greenpeace. Ils ont escaladé la façade externe du bâtiment pour pouvoir dérouler une imposante bannière au slogan “Michael, What the Dell? Design Out Toxics.”
Un jour après la publication du 15ème guide pour une High Tech responsable, Greenpeace a mené une opération commando au siège sociale de la firme DELL, situé à Austin au Texas. Le but de l’opération est de pointer du doigt les promesses non tenues du constructeur dans l’élimination de certaines substances dangereuses de ses appareils.
Greenpeace ne lâchera pas les géants de la Hight Tech sur cette question qui, rappelons le, est à l’origine de problèmes sérieux lors du recyclage des produits une fois devenus obsolètes. Après avoir maltraité Apple pendant plusieurs mois, c’est au tour de Dell de subir les foudres de l’association écologiste. Elle reproche à la firme de ne pas respecter ses engagements dans la limitation du PCV et BFR. Dell ne semble pas aller assez vite pour respecter son calendrier de supprimer progressivement l’utilisation de ces substances d’ici 2011.
Cette manifestation n’est pas un cas isolé et d’autres opérations ont été organisées aux bureaux de Dell à Bangelore, Amsterdan et Copenhague. Greenpeace rappelle que le chlore de polyvinyle (PVC) et les retardateurs de flammes bromés sont à l’origine d’importantes pollutions environnementales notamment en Chine et certains pays africains en charge d’accueillir des montagnes de déchets électroniques. Les travailleurs, dans ces décharges à ciel ouvert, sont directement exposés aux dioxines libérées lors de la combustion des e-déchets. L’élimination de ces substances permet de diminuer l’exposition aux risques cancérigènes tout en revalorisant le produit en fin de vie pour un recyclage plus facile.