Samsung a tenu une grande conférence de presse au MWC 2017. Deux tablettes tactiles ont été dévoilées ainsi qu’une vidéo annonçant le prochain Galaxy S8. Le géant a cependant dû faire face à une intrusion de Greenpeace.
Samsung est à l’origine du plus grand fiasco de l’histoire du smartphone. Des millions de Galaxy Note 7 ont dû être retournés en raison d’un problème de batterie. Si l’urgence a été la sécurité des consommateurs, cette opération mondiale soulève des interrogations.
Que vont devenir tous ses appareils sachant que leur fabrication à un lourd poids sur les ressources naturelles de notre planète.
Galaxy Note 7 de Samsung, Greenpeace veut connaitre son devenir
Greenpeace a rapidement manifesté ses préoccupations à ce sujet. Si dans un premier temps les choses se sont déroulées de manière courtoise, l’association écologique est passée à la vitesse supérieure.
En signe de mécontentement, un manifestant a débarqué lors de la grande présentation de Samsung. Il a tenu entre ses mains une affiche symbolisant le recyclage. Il s’agit d’un rappel sur la question du devenir des unités défectueuses du Galaxy Note 7. L’individu a rapidement été invité à sortir.
En parallèle deux autres personnes de l’association en brandit la même affiche devant un panneau publicitaire de Samsung installé sur l’une des murs du palais « congressos de Catalunya ».
Samsung promet d’être respectueux de l’environnement
La firme n’est pas restée insensible à vient de répondre à cet incident dans une déclaration à CNBC.
Dans cette intervention, le groupe a souhaité souligner plusieurs choses. Il est souligné la mise en place d’un processus d’élimination dit “sûr et respectueux de l’environnement”. A cela s’ajoute la promesse d’une détermination
“à travailler en étroite collaboration avec les organismes de réglementation et ses partenaires afin d’assurer un plan d’élimination responsable de ses appareils”.
Il y a eu des rumeurs stipulant que Samsung aurait l’intention de remettre en état ses Galaxy Note 7. L’objectif serait de pouvoir les écouler dans certains pays émergents comme l’Inde et le Vietnam. Cette possibilité a été démentie par un représentant de l’entreprise.