La conférence des Nations Unis sur le commerce et le développement a dévoilé, en milieu de semaine, que le fossé numérique continue de se creuser entre les pays riches et pauvres.
Ce rapport sur l’économie de l’inversion révèle que 28 % des pays développés auront accès à l’internet haut débit contre seulement 3 % des pays en voie de développement.
Ce développement à deux vitesses s’expliquerait par le “rythme rapide du développement technologique” et des coûts financier en découlant selon Anh-Nga Tran-Nguyen de la Cnuced. Malgré une intensification de la “diffusion des technologies de l’information et de la communication dans les pays en développement la situation” ces pays se retrouvent dans une situation pénalisante avec des accès aux services internet à haut débit trop faible.
Ce n’est pas la première fois que la conférence des Nations Unis sur le commerce et le développement (La Cnuced) souligne l’importance de l’accès au haut débit comme un outil primordial au développement, le mettant au même niveau que l’accès à l’eau et à l’électricité. “Les téléphones mobiles constituent un point de départ pour l’accès à la connaissance de la technologie numérique“, à rajouté Mme Tran-Nguyen.
Depuis cinq ans, le nombre d’utilisateurs de téléphones portables a triplé dans ces pays, atteignant 58% de la totalité des usagers, selon la Cnuced. Le développement est plus rapide en Asie et en Afrique où par exemple, au Ghana on constate une progression de 8 à 23 % entre 2005 et 2006 précise le rapport.
La Cnuced a fait part à la communauté internationale de ses souhaits pour la mise en place de mesures concrètes enfin de réduire ce fossé numérique. Plusieurs pistes sont présentées comme l’introduction de flexibilité dans les droits de la propriété intellectuelle, dans l’établissement de partenariats public-privé pour la recherche et le développement ou encore en améliorant les infrastructures dans les pays en développement.
Source : AFP