L’informatique est un outil d’une grande aide pour l’analyse de problèmes environnementaux mais sa conception, sa fabrication et son fonctionnement ne sont pas sans conséquence sur l’environnent. Une réalité à double tranchant que beaucoup d’écologistes et analystes ne cessent de crier.
Au Japon, eldorado de l’univers High Tech, les choses bougent et de grandes entreprises de ce secteur ont décidé de mettre sur pied une commission d’étude afin d’élaborer un guide de bonne condition sur cette question.
Cette prise de position ne s’est pas faite toute seule mais répond à un rapport du ministère de la communication.
Il met en avant les bienfaits de l’informatique et des télécommunications dans la lutte contre le changement climatique (outils de mesure et d’optimisation, traitement des données à des fins d’économie, visioconférence pour limiter les transports…).
Toutefois tous ces points positifs sont salis par l’impact environnemental de TIC. Les exemples vont de la dégradation des paysage par la téléphonie mobile à l’épuisement programmé des certaines ressources rares pour la fabrication du matériel en passant par le problème de recyclage des appareils en fin de vie et l’augmentation croissante de la demande énergétique pour faire fonctionner tout cet écosystème.
Le ministère de la communication adopte alors une position claire et souligne qu’ “Il faut accentuer les effets positifs et amoindrir les aspects négatifs” avec le développement de nouveaux axes de recherche pour l’amélioration des méthodes de conception, de production. Il souhaite que de nouveaux produits naissent avec une philosophie plus verte aussi bien dans leur fonctionnement (économie d’énergie) que dans leur conception (matériaux recyclés et moins de ressources essentielles.).
L’appel va dans le sens de la nécessité de mettre en place des filières de récupération et de recyclage des appareils en fin de vie afin d’exploiter industriellement leurs composants “le Japon, pays pauvre en matériaux de base, ne peut pas se permettre de les négliger” souligne le ministère de la communication.
Un grand pas en avant que beaucoup de pays riches devrait suivre.
Source : AFP
