Pour la première fois, une étude est lancée afin de connaître les véritables effets sur la santé humaine des déchets électroniques.
Les déchets électroniques, nommés également les «e-déchets», sont des sources dangereuses de pollution pour l’environnement mais leurs conséquences réelles sur la santé humaine sont encore mal cernées. Une étude internationale, menée par l’université de Cincinnati, va étudier les effets des mélanges complexes de métaux trouvés dans les e-déchets sur l’homme. L’épidémiologiste Aimin Chen souligne qu’il est urgent de connaître ces effets afin d’éviter des risques inutiles auxquels sont confrontés certaines populations face à des décharges mal gérées qui contaminent l’air, le sol et l’eau.
Pour mener à bien cette étude, Aimin Chen et son équipe bénéficient d’une subvention de 1,7 million de dollars offerte par « National Institutes of Health »
Les E-déchets sont complexes et résultent de mélanges de nombreuses substances chimiques connues pour leur effet nocif comme le plomb, le mercure, le cadmium ou encore le chrome. Avec l’application de méthodes de recyclage inappropriées telles que la combustion, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont produits. Il est estimé que 20 à 50 millions de tonnes de ce type d’agents potentiellement toxiques, issus d’ordinateurs, de téléphones cellulaires, de téléviseurs, de claviers, d’imprimantes et d’autres appareils électroniques, sont produites dans le monde chaque année. De plus, une grande partie se retrouve dans des décharges ou est mal recyclée.
Dans les pays en développement où le recyclage est sans méthode voire juste informelle, l’équipe pense que les femmes enceintes, et plus précisément leur fœtus, ainsi que les jeunes enfants, encourent des risques de neurotoxicité.
Un partenariat avec l’Université de Shantou en Chine a été mis en place afin de pendre contact avec environ 600 femmes enceintes vivant dans des communautés où les méthodes de recyclage des e-déchets sont remises en question. Un suivi du développement neurologique du fœtus pendant la gestation et durant la première année de sa vie est programmé.
Aimin Chen indique qu’il n’existe pas une véritable politique d’élimination des déchets électroniques à l’échelle mondiale. Par exemple aux États-Unis, il n’y a que seulement un « patchwork » législatif pour la moitié des Etats. Par contre, l’Union Européenne est citée comme exemple avec sa volonté de mettre faire supporter cette responsabilité par les fabricants d’appareils.
“Nous avons besoin de mieux comprendre les effets sur la santé humaine afin d’élaborer des mesures efficaces pour protéger les personnes les plus à risque.” Souligne-t-il.
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Parmi les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), les déchets électriques sont les moins nocifs. Ce sont les déchets électroniques (e-waste) qui ont le plus gros impact toxicologique sur la santé humaine.