De nouveau dans le collimateur de Greenpeace, Apple n’a guère apprécié sa note « Clean Energy Index » du rapport « How Clean is Your Cloud? » publié mardi. Devant son classement parmi les constructeurs les plus polluants au monde, Apple conteste les résultats de l’étude.
Greenpeace vient une nouvelle fois d’épingler le géant Apple sur les questions de développement durable, de respect de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Dans son rapport notant les 14 plus importantes entreprises sur le marché du stockage en ligne, la firme à la pomme se voit attribuer une note peu glorieuse la relayant parmi les acteurs les plus polluants au monde.
L’association ne mâche pas ses mots «Apple arrive loin derrière Google et Facebook, qui prennent les devants sur cette question. C’est une honte pour une entreprise qui a construit sa réputation sur sa différence» souligne un porte-parole de Greenpeace.
Selon Greenpeace, Apple, tout comme Amazon et Microsoft, ne se soucie guère de l’origine de l’électricité que consomment ses imposants centres de données. Bien au contraire, la firme se repose « lourdement sur de l’énergie sale charbon et nucléaire) pour alimenter leur nuage». Par exemple le récent investissement de 1 milliard de dollars pour la construction du plus grand “Data Center” au monde (en Caroline du Nord) ne prévoit d’exploiter que 2,5% d’énergie renouvelable.
Pour Apple, ces accusions sont de trop. Dans un communiqué, la firme indique que son centre de données sera cinq fois moins gourmand que les prévisions de l’association avec l’utilisation de 60% d’énergie renouvelable produite directement sur le site grâce à l’exploitation d’un imposant complexe de panneaux solaires. Apple promet même qu’il s’agira, à terme, de l’installation « la plus verte jamais construite ».
Greenpeace de son côté se réjouit qu’Apple ait si rapidement réagi à cette étude montrant ainsi son attachement à conserver une image « verte ». De leur côté Amazon et Microsoft n’ont pour le moment fait aucun commentaire.