La crise sanitaire n’est pas résolue si bien que les outils de production souffrent toujours de restrictions et d’arrêt. Face aux nouveaux variants d’Omicron, les autorités chinoises ont mis en place des confinements partiels.
Cette situation est problématique pour le marché des ordinateurs portables en particulier les derniers modèles équipés d’un processeur Intel Core de 12e génération et d’une carte graphiques « Ti » de Nvidia. Dans les deux cas il s’agit de nouveautés lancées en début d’année.
Ces confinements partiels engendrent des fermetures d’usines à Suzhou dans l’est du pays. Des goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et la logistique sont déjà observés. A cela s’ajoute une pénurie de certains types de puces. La situation se dégrade et des hausses de prix se profilent à l’horizon.
Selon un rapport de Forbes, les autorités sanitaires chinoises ont réagi à une épidémie d’Omicron dans le parc industriel de Suzhou, dans l’est de la Chine. Des fermetures partielles ont été décidées afin de briser les chaînes de contamination.
Ces mesures touchent des usines comme celles de Bosch, d’United Microelectronics Corporation (UMC) ou encore du géant Samsung. Les autorités ont ordonné des fermetures temporaires, la mise en place de tests réguliers et une réorganisation de la main-d’œuvre. Suzhou est l’un des centres de développement de haute technologie du pays.
A cette chute de production s’ajoute des problèmes de logistique et de transport. Les livraisons de composants déjà produits rencontrent de nombreuses difficultés. Les délais ne sont pas tenus en raison de ressources limitées en transport. De plus l’activité de transports est déjà à pleine capacité si bien que les prix grimpent rapidement.
Concernant les pénuries, elles touchent des composants clés des ordinateurs portables, tels que les circuits intégrés liés à la distribution de la puissance. Dans certains cas ils ne peuvent être obtenus que de manière détournée et à des prix d’achat beaucoup plus élevés que prévus.
Enfin le prix des SSD augmente. Le souci est lié à une défaillance de production ayant contaminée dans deux usines (Kioxia anciennement Toshiba et Western Digital au Japon) ou moins 6,5 exaoctets de mémoire déjà produite (puce NAND Flash). Ceci représente l’équivalent de 6,5 millions de SSD de 1 téraoctet. Ensemble, ces deux entreprises sont responsables de plus d’un tiers de la production mondiale de puces NAND Flash. Du coup TrendForce prévoit une augmentation des prix allant jusqu’à 10% pour le deuxième trimestre de 2022.
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