Greenpeace s’attaque à la pollution engendrée par les plus importants sites Internet du monde. Son étude « ClickClean or Dirty? » félicite Facebook, Apple ou encore Google mais tire la sonnette d’alarme pour Amazon et Twitter.
Les géants du Web fonctionnent grâce à d’énormes centres de données, seuls capables d’absorber des quantités gigantesques de données tout en permettant la mise en œuvre de services pour les internautes. Ces centres de données, des datacenters, fonctionnent à l’électricité qui est produite de différentes manières plus au moins polluantes. L’étude ClickClean or Dirty? c’est justement intéressée à cette production. Si certains comme Apple exploitent en grande partie l’éolien et le solaire d’autres sont en retard et restent opaques sur la question.
Apple, Facebook et Google, des exemples.
Greeanpeace félicite ainsi Apple pour son service iCloud alimenté à 100% avec de l’énergie renouvelable. La firme est derrière l’exploitation, de grands centres de production d’énergie dite « propre » comme le solaire, en Caroline du Nord, l’éolien dans l’Oregon et en Californie ou bientôt la géothermie au Nevada.
Facebook se détache aussi par sa volonté d’agir dans cette direction. L’association note « d’énormes progrès sur la question depuis 2012 » qui pousse désormais le réseau social à devenir l’un des leaders « verts » d’Internet. L’investissement de presque 2 milliards de dollars, a permis l’utilisation de quasiment 50% d’énergies propres. Il a cependant encore du chemin à parcourir pour abandonner les sources issues d’une production d’électricité au charbon, au nucléaire et aux gaz naturel.
Google fait également partie du trio de tête avec l’achat d’énergie renouvelable pour alimentation ses infrastructures informatiques massives à l’échelle mondiale. Le bilan dévoile que 34% de ses besoins sont désormais assurés par de l’énergie propre.
Amazon et Twitter, les mauvais élèves.
Amazon est pointé du doigt par son manque de transparence. L’entreprise est même la plus opaque sur le question des énergies renouvelables pour assurer le fonctionnement de ses très nombreux services, dont Netflix, Tumblr, Vimeo, Soundcloud, Dropbox ou encore Airbnb. Greenpeace a évalué cette part à seulement 15%.
Enfin Twitter serait le plus polluant car il ne possède pas encore ses propres centres de données si bien que son fonctionnement n’est assuré que par la location d’espace dans des centres de données tiers. La plate-forme de micro-blogging est muette lorsque la question d’électricité « propre » est abordée si bien qu’aucune information ne révèle son empreinte énergétique. Twitter est ainsi à la traîne face aux grands médias sociaux comme Facebook, qui ont pris des mesures importantes pour accroître la transparence et l’exploitation d’énergie propre.