Avec une prise de conscience que l’énergie disponible aujourd’hui n’est pas produite de façon durable et une crise économique qui a poussé bon nombre d’entreprises à rechercher l’économie, le monde des Datacenter est devenu un terrain d’investigations dans la quête à l’optimisation de la consommation électrique.
Leur croissance est soutenue avec le développement de nouvelles technologies de télécommunication, il est prévu un taux d’équipement de 23 % par an jusqu’en 2012 si bien que les grands noms de l’informatique comme IBM ont tout intérêt à développer des solutions attrayantes aussi bien en termes de coût de construction, de fonctionnement que d’un point de vue performances.
IBM souligne, qu’à l’heure d’aujourd’hui, seuls 3% de l’électricité entrant dans un centre informatique est utilisée de façon utile. Un chiffre effrayant mais qui laisse de grands espoirs pour le développement du marché des Datacenter éco-énergétiques.
C’est à Montpellier que le géant de l’informatique a implanté son 1er centre informatique vert d’Europe. Ils représentent des avancées importantes dans la chasse aux gaspillages. Elles prennent forme avec des serveurs plus économes en énergie et une gestion poussée du refroidissement.
Des caméras thermiques sont utilisées pour détecter les sources de chaleur, des logiciels de supervision permettant une adaptation en temps réel des paramétrages, ou encore la conception d’allées chaudes et froides dont la finalité est de canaliser les flux d’air chaud et froid. Sur cette dernière innovation, il est possible de réaliser jusqu’à 10% d’économie sur la facture électrique de climatisation.
IBM s’est aussi attelé à respecter l’environnement avec la mise en place d’une politique de valorisation des matériels défectueux. L’objectif est de 0% de mise en décharge si bien que le constructeur souligne que 2 600 tonnes de matériels sont ainsi traitées en moyenne par an dont environ 100 tonnes de déchets dangereux.
Le site de Montpellier travaille avec l’Association des Paralysés de France et leur a enseigné le métier du recyclage des déchets d’équipements électroniques. 40 emplois ont ainsi été créés.