Dans son centre de recherche de Cambridge, Nokia travaille sur la récupération des ondes électromagnétiques présentes dans l’atmosphère (par l’activité humaine), de manière à alimenter en énergie, au moins partiellement, ses téléphones.
Un prototype fonctionne déjà. Celui-ci n’est capable de récolter que 3 à 5 milliwatts, mais un chercheur de la marque, Markku Rouvala, pense que des modèles de série seront disponibles d’ici 4 à 5 ans, pour fournir jusque 50 milliwatts. Cette source d’énergie serait couplée à des cellules photo-voltaïques, de manière à rendre le téléphone totalement indépendant de la prise électrique.
Cette technologie de récolte des ondes ambiantes est actuellement présente dans des secteurs ultra-spécialisés de l’électronique, tels que les puces RFID et les capteurs sans fil (d’humidité, de température, etc.).
Tout cela a l’air intéressant sur un plan écologique, mais on doit rester attentif à ce que les matériaux utilisés soient eux-mêmes moins nocifs (pensons aux batteries, notamment, qui demeurent fort polluantes en elles-mêmes). D’autre part, il est ironique de constater que nous ne faisons que récolter la pollution (ici, atmosphérique) que nous avons semée, et qui ne fait que s’accroître. Par exemple, à l’université de Washington, des chercheurs travaillent sur un système fanless de refroidissement des ordinateurs portables, utilisant le “vent ionique” : idéal pour recharger nos chers mobiles ?
Source : Daily Tech.