Science et technologie

Le plastique du futur, une percée à l’aide des bactéries

Une université travaille sur du plastique écologique. Un premier pas vient d’être franchi avec une mousse présentée comme « d’origine bactérienne », il se veut renouvelable et facilement recyclable

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Le plastique est utilisé partout. Cette matière rend de grands services mais se dévoile comme un polluant d’ampleur au niveau mondial. Certains associations de protection de l’environnement n’hésitent pas à parler d’un produit à l’origine d’une catastrophe écologique. Des chercheurs travaillent sur la question avec l’idée d’un changement, celui du bio-plastique

Le plastique, une catastrophe écologique ?

La grande majorité des plastiques sont fait à partir d’une énergie fossile, le pétrole (1 gramme de plastique contient environ 1 gramme de pétrole).  Par sa définition, cette énergie n’est pas immuable. La planète Terre dispose de réserves finies en pétrole si bien qu’un jour ou l’autre, c’est une certitude, le pétrole viendra à manquer.

Le plastique à des qualités dont certaines touchent à sa nature « recyclable » mais au prix d’une importante pollution qui rend l’opération discutable. Il est aussi polluant par sa fabrication tandis que sa dégradation dans la nature demande beaucoup de temps (plusieurs siècles).

Le bioplastique, bientôt une réalité ?

Le plastique est un matériau aux vertus multiples pour l’industrie. Ceci explique son utilisation massive. Il est facilement usinable ce qui permet la conception de formes complexe et variées. Il peut proposer différentes caractéristiques mécaniques (dur, mou, souple, flexibles…) tandis que son prix est avantageux face à d’autre matériaux.

Une université du Minnesota est à l’origine d’une mousse « écologique » élaborée à partir de sucre et de bactéries. Son principal atout réside dans sa qualité d’être entièrement renouvelable avec une procédure simple pour assurer un recyclage et une réutilisation. Elle se base sur une réaction chimique. C’est un premier pas vers le bioplastique qui est toujours à l’étude.

Le terme bioplastique fait référence ici à une matière plastique dite « agrosourcées ». Ceci veut dire qu’elle est issue de ressources renouvelables. Elle présente aussi des qualités biodégradables.

Voici une vidéo à son sujet.

 

4 commentaires

  1. Fabriqué à partir de canne à sucre et/ou d’amidon de maïs, le PLA, largement utilisé dans l’impression 3D, n’est-il pas déjà un bioplastique ?

  2. Peu importe que l’impression 3D soit ou non bioplastique.
    L’important c’est que si ce truc peut supplanter le plastique pétrole, moi ça me va. Parce que les fonds des océans, les décharges publiques et les zones à déchets (créées par l”homme trop feignant pour trouver une poubelle), c’est vraiment plus possible.

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