Il existe toujours des solutions pour optimiser la consommation des appareils high Tech qui nous entoure. Une petite start-up du nom de SuVolta a dévoilé il y a quelques mois une technologie permettant, selon ses dires, de diminuer par deux la gourmandise énergétique des puces électroniques. Comment ? Grâce à sa technologie PowerShrink.
PowerShrink : La chasse au gaspillage grâce à une réduction de la variance entre transistors.
Une puce fonctionne grâce à des transistors. Présents par millions, ils ont par nature des caractéristiques parfois différentes impliquant pour un bon fonctionnement de l’ensemble l’usage d’une tension d’alimentation calée sur les besoins des plus gourmands.
L’idée de SuVolta est d’avoir trouvé un moyen de minimiser ses différences entre transistors afin d’appliquer une tension d’alimentation plus faible sans toucher, bien sûr, aux performances. L’utilisation de transistors Deeply Depleted Channel ou DDC permet de rendre ce grand service avec à la clé une réduction de la variance de 50% entre les transistors présents. Au final, la tension d’alimentation générale de la puce peut être réduite de 30%.
Mémoire Fujitsu PowerShrink : une tension en chute libre.
Fujitsu fait partie des premiers constructeurs à croire en cette technologie PowerShrink. Appliquée à une puce SRAM, le résultat est pour le moins encourageant puisque la tension passe de 0,7 Volt a 0,43 Volt soit une consommation divisée par deux.
Entre la théorie et la mise en pratique de façon industrielle, il y a très souvent un grand fossé représenté par la faisabilité économique. SuVolta a sur ce point de solides arguments avec une technologie exploitable sans de lourds investissements . Elle peut être exploitée dans des usines existantes ce qui lui donne toutes ses chances de pouvoir se démocratiser rapidement.
A l’échelle du marché de la High Tech, les répercussions pourraient être très larges à une horizon très proche.
Source : Tom’s Hardware