L’architecture ARM n’a pas uniquement de l’avenir en téléphonie mobile, elle se prête également à un usage professionnel. Exploitée au cœur d’un serveur, elle bénéficie d’une gourmandise énergétique très relative au point de pouvoir être alimentée par un simple vélo.
Pour souligner l’avantage énergétique des processeurs ARM dans un serveur, rien de tel qu’une démonstration assez parlante. La question de la puissance n’est pas évoquée puisque nous n’avons rien de comparable à une solution à base d’Opteron ou de Xeon.
Cependant pour un usage peu intensif, service cloud par exemple, un serveur ARM a des atouts, il offre des besoins énergétiques limités ce qui n’est pas sans conséquences sur le refroidissement et plus généralement sur les coûts de fonctionnement.
Ici nous savons affaire à un serveur ARM de préséries d’HP. Il dispose de trente-deux coeurs répartis sur huit cartes Calxeda EnergyCore disposant chacune d’un processeur SoC ARM composé de quatre cœurs Cortex A9. L’ensemble ne réclame que 40 Watts pour fonctionner ce qui permet un mode d’alimentation très “Green”. Les ingénieurs ont mis en place un système reposant sur une batterie rechargée par un vélo. L’ensemble fonctionnement parfaitement sachant d’une personne normale est capable de générer 100 watts en pédalant.
Vous trouverez ici tous les détails de l’installation.
cortex ou cotex