L’usage d’un téléphone mobile n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Il est estimé à 125 millions de tonnes d’équivalent CO2 rejeté dans l’atmosphère pour l’utilisation mondiale des téléphones portables. Prendre 2 minutes par jour, tout le long de l’année, pour appeler avec ce type d’appareil equivaut à un rejet de 47 kg d’équivalent CO2, un chiffre qui grimpe à 1,25 tonne pour 1 heure de conversion journalière.
La téléphonie mobile est un marché au dynamisme sans précédent mais l’utilisation d’un téléphone portable à un certain coût environnemental, que nous nommons l’empreinte carbone.
Il s’agit de quantifier la quantité de gaz à effet de serre produite pour passer de la conception au recyclage sans oublier l’utilisation d’un produit, c’est l’analyse du cycle de vie
Source Ademe “Analyse du Cycle de Vie d’un téléphone portable“.
Un téléphone portable est avant tout produit. En moyenne, un constructeur rejète 16 kilogrammes soit un peu près la même chose que pour la production d’un kilogramme de viande bovine.
A cela nous devons rajouter l’énergie nécessaire pour assurer sa tâche d’établir une conversion, soit en considérant une utilisation durant 2 ans (période moyenne constatée avant son renouvèlement) et une conversation journalière de 2 minutes, nous obtenons 22 kilogrammes.
Il faut à présent considérer tout l’arsenal matériel mis en place pour transporter l’information, le réseau de la téléphonie mobile en quelque sorte, nous arrivons au chiffre optimiste de 94 kilogrammes pour 2 ans soit 47 kilogrammes par an.
En 2009, il y avait 2,7 milliards mobiles en fonctionnement. Sur cette base, la téléphonie mobile représente environ 125 millions de tonnes d’équivalents CO2, soit environ 0,25% des émissions mondiales.
Il en ressort que chaque consommateur, par sa simple façon d’utiliser son téléphone portable, peut agir concrètement. Pour réduire cette empreinte carbone, il faut changer un peu ses propres habitudes de communications et d’envoi de SMS en diminuant ses besoins. Durant l’utilisation il est conseillé de débrancher le chargeur du téléphone lorsque l’on ne procède pas à sa recharge et il est préférable de déposer dans une filière de traitement son ancien appareil, afin d’assurer son recyclage ou sa réutilisation après réparation.
Une étude de l’Ademe de 2008 montre également que nous pouvons agir directement sur la production en choisissant avec réflexion son appareil lors de l’achat. Il faut se souvenir que les éléments du téléphone qui sont responsables de la majorité des impacts liés à la phase de fabrication sont :
L’utilisateur du téléphone peut dont agir en évitant les écrans de grande taille et un privilégiant les appareils labellisés (Energy Star et Epeat).
Il y a aujourd’hui de nombreuses analyses du cycle de vie d’un téléphone portable. Les chiffres sont parfois différents avec des estimations qui s’accompagnent de beaucoup d’incertitudes mais le bilan final reste en fin de compte le même…
Source : Ademe/guardian
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