L’utilisation d’un téléphone portable émet 17 kilogrammes de CO2 par an tandis que l’utilisation du couple téléphone fixe/box internet est responsable de 44 kilogrammes d’émission de gaz à effet de serre sur la même période.
Voici quelques chiffres, d’une étude signée par l’institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe, l’IDATE. C’est au cours du Congrès mondial des télécommunications, le 16 février dernier, à Barcelone que l’Institute a rappelé “L’industrie mondiale des télécoms est responsable de 0,7% des émissions de CO2 […] tandis qu’un mobile européen produit environ 17 kg par an de CO2, ce qui équivaut à un voyage en voiture de 111 kilomètres”.
A première vue ces estimations représentent de très petites quantités face aux pollutions de l’industrie classique. Toutefois “Puisque le marché des télécommunications continue de progresser, leurs émissions vont faire de même”.
Pour les industriels : quatre champs d’investigation sont nécessaires.
Quatre axes d’améliorations sont explicités par l’Idate : les Datacenter, les stations radio, les équipements réseaux (modems, fibres optiques, câbles, etc.) et les composants toxiques entrant dans la conception des téléphones et autres appareils mobiles.
Une des pierres angulaires mis en avant dans le secteur des centres de données est l’amélioration des systèmes de refroidissement et du recyclage car avec des capacités sans cesse accrues, les nouveaux centres sont à l’origine de dix fois plus de chaleur. Les schémas traditionnels de refroidissement ne sont plus d’actualité. Il devient urgent d’innover dans ce domaine.
Pour la téléphonie, les avancées sont en marche avec l’adoption enfin d’un chargeur universel pour la fin 2012 et l’introduction encore timide de nouveaux modèles de conceptions avec moins de polluants et des emballages réduits. Toutefois, il ne faut pas s’endormir ! Les téléphones portables “sont une menace pour l’environnement car des millions d’objets sont mis sur le marché chaque année” et seulement 3% d’entre eux sont recyclés.
Enfin l’Idate insiste lourdement sur le besoin de concevoir de nouveaux appareils plus green dans le secteur des routeurs/modems et équipements réseaux internet. Il ne s’agit pas d’un défi mais simplement de souligner qu’il s’agit d’une “conception davantage réfléchie”.
En attendant ses révolutions, c’est aux consommateurs d’agir. Des actions par ses choix mais aussi par ses gestes : il faut qu’ils prennent « la responsabilité d’éteindre leur équipement manuellement”.
Une attitude aux conséquences doubles : moins de dégagent de CO2 pour la planète et une facture d’électricité en baisse.
Source : eco-life.fr
