Bien que le champ d’action de cette directive soit vaste, nous ne parlerons ici que des équipements informatiques, domaine de passion de GinjFo Hardware & Environnement.
L’appellation équipements informatiques englobe un nombre important de sous ensemble.
De l’unité centrale (l’ensemble de ses composants) en passant par le boîtier, la souris, le clavier, l’écran, les imprimantes, c’est presque 100 % de notre petit monde du numérique qui est concerné.
En effet nous retrouvons du plomb dans les soudures, dans le revêtement d’un contact, dans le revêtement des pattes ou encore dans le capot de certains condensateurs électrolytiques. Nous pouvons trouver du Cadmium et plomb dans les boîtiers plastiques, dans l’enveloppe des écrans, dans le connecteur en plastique ou isolant d’un câble électrique par exemple.
La présence de ces substances dangereuses nécessitera d’être contrôlée et maîtrisée tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
En guise d’exemple, considérons un fabriquant d’ordinateurs : pour être en accord avec cette nouvelle directive, lors de son application, il devra posséder les déclarations de conformités de chaque constituant (Cartes graphiques, processeur, carte mère, mémoires…) et chaque fabriquant de ces sous ensembles devront à leur tour soit respecter la directive s’il fabrique entièrement le produit soit posséder les certificats de conformité des modules leur permettant de construire leur produit.
C’est donc un véritable bouleversement de l’ensemble de processus de fabrication qui est concerné. Par contre, il s’agit d’une auto déclaration c’est-à-dire qu’il n’est pas prévu pour l’instant de contrôler par un organisme indépendant. Chaque constructeur devra prouver, si les autorités du pays où est commercialisé le produit le demande, son engagement et les mesures prises pour se conformer à la réglementation.
Bien que cette directive soit en marche les taux de concentration de ces six substances n’ont pas encore été arrêtés.
