Fabriquer un ordinateur est complexe.
Les techniques, et les produits qui en découlent, réclament malheureusement énormément de ressources. De plus, la constante progression de cet univers numérique, représentée par des processeurs toujours plus véloces, des cartes graphiques plus performantes, des disques durs aux capacités gargantuesques font que les procédés de fabrication évoluent rapidement et ne peuvent parfois pas avoir suffisamment de temps d’exploitation pour être véritablement optimisés.
En référence à l’ouvrage d’Eric Williams et R. Ruerh publié en 2005 et intitulé “Ordinateurs et Environnement“, la fabrication d’une unité centrale (votre boitier et son contenu) accompagnée d’un écran 17 pouces représente 1,8 tonnes de ressources répartie de la manière suivante :
- 240 kilos d’énergie fossile
- 22 kilos de produits chimiques
- 1500 litres d’eau
Afin d’être plus frappeur, il est possible d’énoncer ce constat de la manière suivante :
Un ordinateur de 15 Kg réclame 120 fois son poids en ressources pour sa fabrication. A tire de comparaison, la production d’un réfrigérateur ne représente au maximum que deux fois son poids.
Toujours dans sa conception, il existe un acteur passif, considéré par certains comme une véritable bombe à retardement : La toxicité de nombreux composants.
Combattus en Europe avec l’application de la directive RoHS (Restriction of Hazardous Substances) ainsi qu’au Japon, en Chine et en Thailande, des produits, tel le mercure, le chrome hexavalent, le Cadnium, le plomb sont des agents sournois et agressifs pour la santé humaine et l’environnement (lors de la fin de vie d’un ordinateur)