Ce domaine suscite de grandes préoccupations (rappelez vous nos actualités Les déchets électroniques : un sacré problème !, Nos Détritus électroniques exportés vers l’Afrique) car le nombre de ces déchets ne cesse de progresser.
Une très grande partie des appareils informatiques en fin de vie, fait partie de ce que l’on nomme les DEEE acronyme de Déchets d’équipements électriques et électroniques.
Actuellement les DEEE générés par les ménages représentent 50 % des DEEE globaux (ménagers et professionnels) ce qui se concrétise par 14Kg/an/habitant avec un taux de croissance compris entre 3% et 5%.
Devant l’urgence de trouver un début de solution, la directive Européenne DEEE est rentrée en application. Dépassant le cadre d’une simple gestion des déchets, elle pousse, en complétant la directive RoHs, chaque fabricant à considérer et à développer l’idée qu’un déchet possède une valeur accessible seulement grâce au recyclage. Il devient évident alors de penser que plus le produit est fabriqué dans un souci de diminuer son coût de réhabilitation et plus les gains financiers seront importants.
Le but est double : Dépolluer impérativement tous les déchets dangereux et préserver le plus possible nos ressources naturelles en limitant les quantités de déchets mis en décharge ou incinérés. (Pour en savoir plus sur la DEEE c’est ici : La directive DEEE entre en application)
Mais un constat est clair : Recycler coûte cher, cher en termes financier et énergétique.
A tel point que certains chercheurs et experts préconisent, plutôt que de recycler, la réutilisation basée sur un impératif d’augmentation de l’espérance de vie du matériel informatique. Le terme espérance de vie ne représente pas ici les taux de pannes mais la durée d’exploitation avant de constater que l’appareil est obsolète.
Bien que cette idée soit intéressante, elle touche le cœur même du marché dont la dynamique est basée sur l’innovation et la course aux performances.
